Coeurs feutrine
Au départ il était question d'une guirlande de coeurs pour décorer une chambre de minouchette...
Un petit ouvrage simple.
Et maintenant, c'est comme ça :
Même pas peur ?!
Bon. J'ai TRES envie de faire cette robe :
Vraiment...
Mais voilà... les pièces sont coupées depuis 3 jours et je n'ose pas me lancer... (soupir)
Demain... ?
Du tricotin et du tissage pour une écharpe
C'est tellement agréable de voir travailler les autres, parfois, que j'ai utilisé encore et encore mon tricotin mécanique...
J'ai trouvé récemment ce petit ouvrage Petits tricots faciles pleins d'idées faciles (du coup il porte bien son nom), sympa et rapides...
(je sais que l'Internet est rempli d'idées de ce genre, mais j'ai une envie mOnStRe d'une bibliothèque idéale...)
Bref, arrivée là...
...finalement, j'ai suivi un chemin plus sinueux (et du coup moins facile) ; pour arriver là :
Si vous voulez suivre ce chemin...
C'est un tissage tout simple mais il faut essayer de garder la bonne tension pour chaque brin. J'ai travaillé l'assemblage avec les fils de même couleur que le brin du dessus.
L'envers est un embrouillamini et pourtant j'ai bien tenu chaque fil à sa place pour ne pas piquer dedans !
Puis j'ai piqué trois fils pour tenir les brins de cou solidaires (c'est que la solidarité est parfois une obligation...?!) ; un de chaque côté et un sur la nuque.
J'ai enfin retourné l'ouvrage et rentré tous les fils soigneusement...
Comme d'habitude, il reste la touche finale (ou les touches finales). J'ai fait un essai :
(heureusement, ce n'est qu'un mannequin : ce sont des épingles !!!)
Bon reste à fimoter ?!
Pull et tricotin
Tricotiner oui, mais par pour des prunettes ! Il me fallait 4,50 m de tricotin pour ce pull
Phildar - Collection printemps 2006
Mais à l'automne 2007 presque tous les coloris n'étaient plus disponibles, alors, changement de cap... vers la lagune...
Si je m'ennuyais....
Si le temps prenait son temps, j'utiliserais cet outil :
Mais le temps file et donc j'utilise ça !
C'est plus que rapide et écologique (il faut juste me nourrir...) ! Bon j'ai grogné (encore) à la aux premières utilisations, mais maintenant, je suis pro ! La preuve bientôt !
Touche finale
Encore un cache coeur, tricoté l'année dernière, qui attendait que je me penche à nouveau sur son cas... Toujours ces finitions qui demandent réflexion (un an c'est un peu long, je sais, mais j'ai besoin de temps et encore...)
Des boutons définitivement cousus
Et une broche
Nouvelle année...et apaisement
"Votre goût et celui des autres
Il se peut aussi que vous soyez contente et que votre entourage trouve ce que vous faites joli. Vous soupirez d'aise. L'ouvrage frétille lui aussi d'impatience pour prendre sa place parmi vos objets usuels et utiles, ou inutiles et charmants. Les avis des autres sur le résultat de votre réalisation ne valent rien. Même votre propre avis sur la question est discutable. "La pochette est mal doublée, les points approximatifs, le tissu vieillot." On peut toujours dire les choses comme cela, et les adjectifs dévalorisants ne manquent pas.
Quelques saisons passent. A force de mois d'usage ou d'années d'indifférence, le textile se flétrit et les coloris tant aimés se fanent ou se démodent. Regardez-le avec les yeux d'autrefois et écoutez-le vous supplier "ne me jette pas". Souvenez-vous du plaisir de sa confection et de la délectation que vous avez eue à courir les allées du "Salon de l'aiguille en fête" pour trouver le galon exactement assorti. Aujourd'hui, elle ne plaît plus à personne. C'est qu'elle n'est plus au goût du jour, donc plus au goût des autres, et sans doute plus à votre goût non plus. Les critères de ce qui est beau, joli ou intéressant changent sans cesse. Ce qui est laid aujourd'hui deviendra beau demain et cet adage ne se dément jamais.
Petit dicton à broder : "Le temps fera tout à l'affaire".
Il n'y a pas si longtemps, lorsque l'on aimait le beau linge, on s'émerveillait devant les fines dentelles et le blanc délicat. Les rustiques broderies de coton floche sur du lin brut étaient dédaignées. Elles font désormais les belles pages des magazines. Et demain ? Quelle petite pièce en patchwork malhabile trouvera sa place dans les coeurs ?
Rangez soigneusement la chose mal ficelée que vous venez de terminer et au-dessus de laquelle tout le monde plisse le nez, et commencez donc autre chose. En gardant vos réalisations par-devers vous avec égoïsme et bonne humeur, vous laisserez le temps faire son oeuvre et un jour, c'est sûr, quelqu'un ouvrira la boîte où elles ont été serrées et poussera un petit soupir de joie. La pochette sera là pour murmurer :
"Regardez-moi, je suis unique car celle qui m'a faite parle à travers moi"
La Trousse à Couture de Léa Stansal. (p 96, même...)